Thiago Motta : Analyse de son management à la Juventus et l'incident avec Kenan Yildiz

Thiago Motta : Un style de management en question et un incident marquant avec Kenan Yildiz

Thiago Motta, l'ancien maestro sur le terrain devenu chef d'orchestre à la Juventus, a quitté le navire après seulement huit mois à la barre, laissant derrière lui une mélodie désaccordée, fruit de résultats décevants et de méthodes de management contestables.

Style de management et incident avec Kenan Yildiz

Motta était connu pour ses compétences de management d'équipe très discutables, ce qui a contribué à son impopularité parmi les joueurs. Tel un chef un peu trop autoritaire, il a souvent préféré le ton de la hache au doux murmure de la diplomatie. Un incident particulièrement savoureux lors d'une séance d'entraînement a d'ailleurs illustré cette brusquerie. En s'adressant à Kenan Yildiz, un jeune espoir du club, il aurait répliqué : « Qui crois-tu être ? Tu n'es pas Messi ». Un véritable coup de fouet verbal qui, au lieu de galvaniser le jeune joueur, a cristallisé une ambiance de méfiance et de ressentiment, prouvant que la finesse n'était pas dans son répertoire.

Relations avec les joueurs et renvoi de Motta

Les relations de Motta avec ses ouailles étaient aussi tendues qu'un fil à linge lors d'un orage. Le traitement réservé à des joueurs comme Nicolo Fagioli et Danilo, écartés du club en janvier, n'a pas aidé à apaiser les esprits. Les résultats en dent de scie de son équipe, marqués par des défaites fracassantes, ont fini par sceller son sort. Le jour de son licenciement, l'absence de réaction des joueurs en dit long sur son impopularité, comme si l'équipe était soulagée d'un poids devenu trop lourd à porter.

Motta, âgé de 42 ans, a brillé en tant que joueur dans des clubs prestigieux comme le FC Barcelone et le Paris Saint-Germain, où il a engrangé un palmarès éloquent : deux titres de La Liga, une Ligue des Champions et cinq titres de Ligue 1. Pourtant, son passage à la Juventus s'est résumé à une vaste désillusion, truffée de conflits et d'inefficacité. Avec un bilan aussi flamboyant qu'une bougie éteinte, le naufrage comptabilise deux revers humiliants de 4-0 contre l'Atalanta et 0-3 face à la Fiorentina. La Juventus, désireuse de redresser la barre, a misé sur Igor Tudor pour prendre les rênes du vaisseau fatigué.