27 Feb 2025
La scène était digne d’un drame grec au Stade Carlo Castellani, où la Juventus, roi déchu de la Coppa Italia, a vu son trône s’effondrer sous les tirs au but après un match nul à l’amère saveur de 1-1 contre Empoli. Cette déconvenue a eu l’effet d’un coup de tonnerre pour un Thiago Motta désemparé, qui, tel un chef d’orchestre dont la symphonie devient cacophonie, n’a pu que constater sa désillusion face à la performance de son équipe.
Sans détour, Motta a affirmé se sentir «ashamé», balayant d'un revers de la main l'idée que son équipe mérite encore sa place parmi les huit finalistes. Pour lui, l'effort fourni par les joueurs ressemblait à une danse avec les fantômes, où l’obligation de vaincre était absente, remplacée par une attente passive qui frôle le ridicule.
« Attendre de gagner sans rien faire, c’est un peu comme espérer que le soleil se lève sans se lever de son lit ! » a-t-il ironisé. Motta a dénoncé l’attitude de ses joueurs, qui, à l’image de marins perdus en mer, semblaient préférer naviguer vers l’arrière plutôt que d’affronter l’orage. L'image est forte et tue : cette inaction sur le terrain est tout simplement « inadmissible ».
Avec le sens du devoir d’un capitaine de navire face à la tempête, Motta a pris toutes les responsabilités. S’adressant à ses marin... joueurs, il a reconnu ne pas avoir insufflé l’esprit juvénile au sein de son équipe. Il a exprimé ses regrets de ne pas avoir su transmettre l’essence du blason noir et blanc, consciente que le poids des valeurs du club était désormais trop lourd à porter.
Les supporters, bien qu’en colère, ont été trop cléments, tel un parent trop indulgent avec un enfant désobéissant. Motta espère maintenant que la vague de critique se transforme en tsunami, entraînant une réaction immédiate des joueurs, avant que la situation ne devienne totalement chaotique.
Le match a marqué la première tentative de Motta d’associer Dusan Vlahovic et Randal Kolo Muani dans une formule qui, à défaut de magie, n’a ni porté ses fruits ni offert une véritable identité à une équipe qui semble chercher ses marques depuis près d’un an. À l’heure actuelle, on dirait davantage une équipe en audition qu’une formation rodée.
Avec la Coppa Italia désormais marginalisée dans le rétroviseur, la Juventus s’accroche à la série A, où elle cravache en quatrième position, la tête hors de l’eau mais les jambes en feu. Il devient impératif de reconstruire sur des bases solides : attitude, travail acharné et vénération du passé glorieux du club. Ce n’est pas seulement une course pour l’Europe ; c’est une quête pour l’âme du club.
Cette défaite contre Empoli laisse la Juventus comme un bateau à la dérive dans une mer de désillusion. Les ambitions de soulever un nouveau trophée sont désormais éclipsées, et les yeux se tournent vers le top 4 de la Serie A, condition sine qua non pour garder un lien avec la scène européenne. La jeune garde doit se ressaisir, car les défis à venir ne manqueront pas de tension. Les prochaines semaines s'annoncent cruciales : chaque match sera comme un examen, et seul un retour à la forme permettra à la Vieille Dame de relever la tête et de faire face à son destin.
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Passionné par la Juventus depuis toujours, je partage ici mon amour pour la Vieille Dame. Analyses tactiques, rumeurs de mercato, et anecdotes historiques : je vous propose un regard éclairé sur l'actualité du club turinois. Plongeons ensemble dans l'univers de l'un des plus grands clubs de football au monde !