28 Mar 2025
La Juventus, cette institution du football italien qui, parfois, ressemble à un navire à la dérive, vient de décider de changer de cap en remplaçant Thiago Motta par Igor Tudor. Un choc des titans ? Pas vraiment. Plutôt comme si l'on avait convoqué un pompier pour éteindre un incendie après des défaites cuisantes, dont un retentissant 4-0 face à l’Atalanta et un 3-0 qui sent encore la fumée contre la Fiorentina. Les Bianconeri, accrochés à la cinquième place de la Serie A, ont fort à faire pour éviter une saison sans Ligue des Champions — un véritable naufrage pour un club de leur trempe.
Igor Tudor, 46 ans, reprend donc les rênes en tant qu’entraîneur intérimaire jusqu’à la fin de la saison 2024-25. Oui, c'est une décision aussi audacieuse qu'un plongeon en eau glacée. Ancien défenseur emblématique de la Juventus de 1998 à 2007 et fidèle lieutenant d’Andrea Pirlo lors de la saison 2020-21, Tudor est déjà un visage familier pour les tifosi.
Connu pour sa capacité à faire briller les clubs engoncés dans le marasme, Tudor a déjà donné le la à Udinese, Hellas Verona et Lazio. Son passage dans ces équipes a souvent fait penser à un sorcier qui, d'un coup de baguette magique, revitalise des troupeaux en perdition. Espérons pour la Juve qu'il a encore quelques tours dans son sac !
Voici le défi du maître de ballet : hisser Juventus dans le carré magique des quatre premiers de la Serie A, condition sine qua non pour un retour dans la prestigieuse Ligue des Champions. Avec seulement neuf matchs restants au calendrier, la tâche est aussi savoureuse qu'un tiramisu sans sucre, surtout lorsque l'on constate que Bologna est à seulement un point — autant dire que la Juventus est dans la course, mais avec le cœur qui bat la chamade.
Tudor est un entraîneur qui ne fait pas dans la dentelle. Son jeu est intense, vertical, et il sait jongler avec des égos parfois surdimensionnés. "Je suis quelqu'un qui prend des décisions avec mon cœur", declare-t-il. Si cela ne fonctionne pas, il n'hésitera pas à plier bagage, contrat en poche, tel un artiste de rue qui ne se produit que si les applaudissements sont là.
Au-delà de cette saison tumultueuse, le directeur sportif, Cristiano Giuntoli, semble espérer que Tudor reste au sein du club après cet été. Si les résultats sont au rendez-vous, l’entraîneur pourrait voir son contrat prolongé d’un an, une belle prime à la performance. Et si la qualification pour la Ligue des Champions devient une réalité, la prolongation sera automatique, comme un diner de gala auquel il ne serait pas possible de dire non.
À l'approche de son premier match contre Genoa ce samedi, les attentes sont palpables. Avec son bagage d’ancien joueur et de tacticien aguerri, Tudor pourrait bien être le sauveur tant espéré d’une Juventus en mal de repères.
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Passionné par la Juventus depuis toujours, je partage ici mon amour pour la Vieille Dame. Analyses tactiques, rumeurs de mercato, et anecdotes historiques : je vous propose un regard éclairé sur l'actualité du club turinois. Plongeons ensemble dans l'univers de l'un des plus grands clubs de football au monde !